Quand on est adulte, un bégaiement c’est pour la vie.
En général. Il ne va pas disparaitre d’un coup de baguette magique.
Pour les enfants, c’est autre chose. Déjà, il disparait naturellement trois fois sur quatre. De plus, les interventions des orthophonistes de plus en plus et de mieux en mieux formés sur le bégaiement vont bien aider celui qui devrait continuer à bégayer.
J’aimerai bien connaitre la statistique de personne adulte qui bégaie et son évolution dans le temps (si une orthophoniste passe par là …)
Revenons en à nos moutons…
Un bégaiement quand on est adulte c’est pour la vie. On s’en accommode plus ou moins bien. Vient un moment la question de le reconnaitre ou non comme un handicap (tout un débat …) Quand on franchit le pas et que l’on souhaite obtenir la reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH), il faut s’armer de patience.
La RQTH ne nous apporte aucune allocation (sauf si combiné à d’autres pathologies).
La RQTH devrait nous permettre de plus facilement trouver un emploi. Les entreprises doivent embaucher un certain pourcentage de RQTH sous peine de payer une amende.
On ne coûte rien. Nous avons le bégaiement a vie. Une attestation de l’orthophoniste et c’est parti ?
Vraiment ? Vous y croyez ?
Avant tout, je tiens à préciser que les MDPH (maison départementale pour les personnes handicapés), comme son nom l’indique sont départementales et que les traitements, les délai d’attente sont propres à chaque département. Pour remplir le dossier, il faut notamment un document rempli par le médecin. Toutes compétences qu’il puisse avoir, il ne peut attester plus qu’une autre personne d’un bégaiement.
Il est également possible de compléter le dossier par un bilan orthophonique (:-) )
Sauf que … même un dossier en béton et même si elle ne coute rien, une RQTH ou son renouvellement sont loin d’être automatiques.
J’observe cette situation depuis des années et je ne comprends pas.
Le bégaiement est là. Les freins pour trouver un emploi, les obstacles à surmonter sont là. Alors pourquoi ? Est ce une histoire de statistique ? Une méconnaissance du bégaiement ?
Si vous avez des expériences dans vos départements ou si vous êtes jury dans une MDPH, je souhaiterai juste comprendre.
N’a-t-on pas droit à un petit coup de pouce, qui je le rappelle n’est même pas financier ?